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Le député : solutionneur ou polémiste ?

Le député : solutionneur ou polémiste ?

Le député : solutionneur ou polémiste ?

Ces quatre années passées au Grand Conseil m’ont permis de déceler une constante récurrente et grandissante qui caractérise nos débats parlementaires : la profusion verbale.

Notre rôle premier est celui de légiférer au sens le plus noble du terme, de faire accoucher des règles qui vont régir la vie quotidienne de nos concitoyens, dans des domaines aussi variés que les soins sanitaires ou la viticulture.

Sous l’impulsion des sirènes, tant médiatiques qu’électoralistes, notre auguste assemblée tend à devenir le siège de débats stériles, sur des sujets qui ne sont pas de notre compétence, ou pire, en polémiquant sur des querelles stériles qui nous éloignent de notre objectif principal, qui doit être de poser le cadre légal dans lequel va évoluer la société.

Il ne faut pas être naïfs, les combats de coqs ont toujours existé, mais il est fâcheux de constater que ces querelles stériles ont crû de manière exponentielle ces dernières années. Il serait malaisé de trouver ici une explication ou un bouc-émissaire à ce phénomène. Il faut en prendre acte, et par la suite tenter de le freiner. Nous devons pour ce faire abandonner le terrain des « affaires » et revenir à notre travail premier, celui d’élaborer des normes claires, précises, équitables, adaptées et porteuses de solutions.

Nous sommes 130 fourmis qui tentons, par le dialogue, d’aboutir à des lois cohérentes. Nous ne sommes pas 130 coqs (et poules) dans une basse-cour, même si le citoyen peut parfois se poser la question.

Je suis pour une approche pragmatique de notre mission de député. Je me méfie des grands cris, des solutions à l’emporte pièces beaucoup trop simplistes pour être efficaces.

Notre travail se rapproche plutôt de celui d’un horloger que d’un bûcheron (PS: n’y voyez pas d’attaque contre les bûcherons). Il faut ajuster, rééquilibrer, proportionner, et non détruire.

A toutes celles et ceux qui pensent qu’en tapant du poing sur la table le Valais ira mieux, je vous réponds non.

Alors au moment de faire votre choix, ne cédez pas à ce genre de discours, mais choisissez la compétence et la mesure, qui sont les seuls garants d’une action concrète et efficace pour le futur de notre canton.

 Anthony Lamon

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