PME et formation professionnelle
Ce sujet me tient particulièrement à cœur au vu de mes engagements au sein des organisations et commissions professionnelles.
En préambule, je précise que pour qu’une formation professionnelle soit acquise, la scolarité obligatoire, qui en est la base, ne doit pas être négligée. Soyons vigilants afin que les acteurs principaux de celle-ci restent toujours sous les projecteurs.
A mon sens, il ne faut sous aucun prétexte d’économie couper dans le budget des secteurs de la formation et de l’éducation. De nombreux pays envient notre système dual, sans PME rien n’est possible. La formation professionnelle est primordiale, elle est la base de nos PME. Je n’oublie pas non plus la voie académique qui est tout aussi importante.
Nous vivons la 4ème révolution industrielle, la digitalisation est aujourd’hui en plein essor dans tous les secteurs professionnels. La robotique va supprimer des emplois. Ils seront remplacés par de nouvelles formations qui pointent à l’horizon, celles-ci demandent un savoir-faire toujours plus spécifique. Ce grand changement devrait avoir la vertu de générer de nouvelles forces créatrices. Le tissu économique valaisan a de grands défis à relever comme le reste du pays d’ailleurs.
En collaborant étroitement avec les PME et les associations professionnelles, notre canton doit donner les moyens pour développer ces nouvelles technologies, nos PME doivent avoir du personnel qualifié afin d’être performantes, innovantes et compétitives sur le marché.
Le «made in Switzerland» a une renommée mondiale, veillons à ne pas perdre une partie de ce professionnalisme et ce savoir-faire acquis depuis de nombreuses années.
Notre canton doit valoriser les PME qui s’engagent à former notre relève de demain.
Il doit alléger l’administratif, fixer un cadre équitable pour les attributions des marchés publics, les soutenir dans la formation continue et dans leurs actions pour lutter contre le travail au noir. L’état doit également proposer de bonnes conditions cadres pour attirer dans notre beau Valais de nouvelles entreprises.
J’ai développé brièvement mon point de vue sur la formation professionnelle, mais je me soucie également des problèmes rencontrés par le tourisme, la culture, la politique énergétique, la sortie du nucléaire et du bien-être de nos concitoyennes et concitoyens.
Je m’engage à défendre le Valais de demain afin qu’il reste compétitif, attractif, dynamique et qu’il soutienne l’innovation comme le dit si bien le slogan PDC de notre campagne :
«Maintenant pour demain».
Je fais mienne cette citation d’André Gide dans son autobiographie «Si le grain ne meurt» :
«Il est bien des choses qui ne paraissent impossibles que tant qu’on ne les a pas tentées»
Philomène Zufferey